Un poisson nommé santé

Le poisson regorge de bonnes énergies. Et sa consommation a beaucoup augmenté ces dernières années. Alors profitez de tous ses bienfaits.

Le poisson frais a pris un coup dans la nageoire. Selon une étude de l'INSEE (2002), la consommation de produits issus de la mer a une place deux fois plus importante en ce début de siècle qu'il y a 20 ans : 4,2% de l'alimentation des Français. Ce qui est en soi une bonne chose pour l'apport en différentes protéines et une alimentation saine. Mais à y regarder de plus près, ce n'est pas le poisson frais qui remporte le plus de succès. Mais les différents dérivés et plats déjà préparés à base de poisson, qui, eux, ont en général moins d'apports bénéfiques.

Qu'il soit frais ou en plat préparé, le poisson continent d'excellentes protéines, des micro-nutriments ainsi que des corps gras bénéfiques pour la santé : les acides gras poly-insaturés Omega 3, présents notamment dans le maquereau, la sardine, le thon… Ces Omega 3 sont fort utiles également pour le fonctionnement des cellules du cerveau.

Attention cependant aux poissons prédateurs, ils ne sont pas recommandés pour les femmes enceintes. Elles ne doivent en effet pas dépasser plus d’une portion par semaine (soit 150 g pour les femmes enceintes et allaitantes, et aussi 60 g pour les enfants jusqu’à 30 mois) de poisson prédateurs sauvages, en plus des autres poissons consommés. La raison est que ce poissons peuvent contenir une dose élevée de méthylmercure. La liste est longue, mais ce ne sont pas les poissons les plus consommés en France : lotte, anguille, raies, requins, espadon, esturgeon…

Concernant les fruits de mer, ils sont une bonne source de protéines (15-20g pour 100g). Ils sont pauvres en lipides, moyennement riches en cholestérol et contiennent autant de fer qu’un morceau de viande. La richesse en magnésium leur confère des propriétés anti-arythmiques cardiaques et relaxantes. Sélénium et vitamine E sont présents en quantité intéressante. Ils sont riches en sodium, ce qui est à prendre en compte en cas d'hypertension artérielle.

On distingue :
-Les mollusques et coquillages : calamars, coques, escargots, huîtres, moule, praire, coquille saint Jacques. Les huîtres sont plus pauvres en protéines (9g pour 100g)
-Les crustacés : crabe, crevette, écrevisse, homard, langouste. Souvent plus riches en cholestérol que les précédents (en particulier la crevette grise).

Le poisson est, bien entendu, meilleur lorsqu’il est acheté au port et pêché du matin. Mais parfois, il est plus pratique de l’acheter en surgelé ou en conserve. Quels sont les vrais avantages ?

Le poisson surgelé a un avantage principal : pouvoir le conserver plus longtemps que du poisson frais. Les nouvelles techniques de conservation permettent d’obtenir du poisson d’une fraîcheur irréprochable. En plus, lorsqu’il est surgelé le poisson est simple à cuisiner puisqu’il est déjà découpé et bien souvent sans arêtes.
Par contre, attention à certains poissons, qui sont modifiés pour des plats préparés, car ils contiennent un ajout d’huile et de sel… ce qui augmente sa teneur en lipides.

Pour le poisson en conserve, les stars sont la sardine, le maquereau et le thon. Ils sont conservés d’une façon naturelle, à l’huile ou cuisinée. Le thon naturel garde une valeur nutritionnelle proche du thon frais, car le seul ajout étant le sel. Pour le thon à l’huile ou cuisiné, la valeur nutritionnelle varie en fonction des produits ajoutés. Il faut également bien faire attention à la teneur en thon, car parfois elle ne dépasse prafois pas les 30 %.