La rentrée sous stress

C'est bien connu la rentrée est une période difficile pour tout le monde. Mais quelles sont les causes exactes de ce malaise d'automne qui peuvt affecter votre régime ?

"J'aime le travail : il me fascine. Je peux rester des heures ... à le regarder". Cette phrase représente bien ce que l'on ressent parfois en reprenant le travail : on contemple, mais on a du mal à redevenir actif. Il faut dire qu’après le soleil et la plage, difficile de retrouver l’écran d’ordinateur et le métro.

Pour les médecins, le déboussolement de septembre a trois raisons : la première est physique. Après s’être dépensés ou détendus tout l’été, vos muscles doivent se réhabituer à une routine et cette remise à niveau impose un dérèglement difficile à accepter dans un premier temps. Mais ce n’est pas tout : le passage du soleil à la grisaille, le retour à une alimentation souvent déséquilibrée ou tout simplement, l’impact du décalage horaire finissent tôt ou tard par se faire sentir quand la bise est revenue.

Deuxième raison pour ce qui est appelé "déprime de la rentrée" : votre psychisme et ses vieux démons. Partir en vacances équivaut souvent à laisser derrière soi obligations et contraintes. Pour les psychologues, tout comme il existe un rêve de départ et de voyage, il existe une crainte de la rentrée.

Mais en rangeant les valises, rien n’a changé ! Les fardeaux personnels et professionnels sont obstinément demeurer à leurs places et la réticence à les gérer n’en sera qu’exacerbée après quelques semaines passées à les oublier. Et même si vous étiez partis la conscience tranquille, le retour va vous resservir sa pénible rengaine : rentrée des classes, retour ou nouveau départ dans la vie professionnelle. Bref : au revoir la paresse et bonjour le stress !

D’autant qu’une troisième raison, plus prosaïque, est reconnue médicalement pour la déprime automnale : l’état de vos finances. Après l’euphorie des vacances vient le temps de faire l’addition et de payer les additions salées de la rentrée. Or l’été est bien souvent une période de dépenses inconsidérées…et pendant ce temps l’Etat n’a pas chômé !

Le retour de vacances annonce donc un triple assaut contre l’insouciante quiétude estivale. Il est recommandé de passer par la case médecin avant d’être monopolisé par les soucis ; car si en octobre votre moral fait toujours grise mine, c’est que la déprime peut devenir dépression.