L'amour : un remède pour maigrir

Voici une nouvelle recette pour maigrir : l'amour. Plusieurs études ont montré que le fait d'être amoureux nous aidait à contrôler notre alimentation. L'amour nous fait également produire des enzymes que nous cherchons dans la nourriture.

Une étude italienne vient de confirmer un sentiment répandu : il n'y a rien de tel que l'amour pour perdre des kilos superflus.
Huit Italiens interrogés sur dix ont ainsi déclaré qu'un nouvel amour était le meilleur moyen de retrouver la forme autant pour les hommes que pour les femmes, comme nous pouvons le lire dans un article du numéro de février de Dimagrire ("Perdre du poids"), et qui recueille les observations de 74 experts italiens.

Comme l'explique Amleto D'Amicis, nutritionniste cité par le magazine, le chocolat, les sucreries et les hydrates de carbone stimulent les neurotransmetteurs provoquant un sentiment de bien-être... et accumulant les calories. "Donc, si être amoureux procure le même plaisir, l'organisme n'a pas besoin de nourriture pour parvenir au même bien-être", explique D'Amicis.

Mais les effets amincissants de la romance ne durent pas toujours. Un tiers seulement des Italiens interrogés ont dit que les kilos perdus n'avaient pas été regagnés avant le mariage. Dans 23% des cas, les poignées d'amour ont réapparu après la naissance du premier enfant. Seuls 12% des Italiens interrogés ont dit qu'ils n'avaient jamais repris de poids.

A l’inverse, les âmes seules compensent souvent leur manque d’âme sœur par de bonnes doses de chocolat. La phényléthylamine, amphétamine naturelle de l'amour et du bonheur se retrouve en effet en petite quantité dans le chocolat. Cela expliquerait que les chagrins d’amour finissent régulièrement devant un pot de Nutella… et donc par quelques kilos les supplémentaires les jours suivants.

Les psychothérapeutes confirment qu'un chagrin d'amour et un manque d'amour sont deux causes au surpoids. L’étude "Fleurbaix Laventie Ville Santé", a montré qu'il existe bien des relations entre surpoids, obésité et dépression. 243 hommes et 291 femmes âgés de 30 à 67 ans ont répondu à un questionnaire permettant de calculer un score de dépression. Véritable échelle de la déprime, ce score peut aller de 0 (pas déprimé du tout) à 60 (extrêmement déprimé). Selon ce test, les victimes d’une dépression diagnostiquée par un médecin ont un score supérieur ou égal à 17 pour les hommes et 23 pour les femmes.

Résultat : Un quart des femmes en surpoids ou obèses est déprimé contre seulement 14 % des femmes de poids normal. Par ailleurs, le score de dépression augmente en fonction de l’IMC et du tour de taille. Pour les nutritionnistes, c’est récurrent : plus elles sont stressées, plus elles compensent par du grignotage. C'est ainsi qu'avec le stress, elles tendent à avoir une mauvaise hygiène de vie.

Chez les hommes, la différence est moins grande, mais les personnes obèses restent toujours plus déprimées que les autres: 19 % contre 16 %. Leur échappatoire à eux serait plutôt la charcuterie, les boissons sucrées ou alcoolisées.

En dehors des enzymes et des hormones, c’est tout simplement le regard de l’autre qui peut nous pousser à maigrir. Ou l’envie que l’autre nous regarde, comme en témoigne Raphaëlle, 34 ans. « C’était il y a quatre ans. Je venais de dépasser les 100 kilos. Un jour, chez l’épicier, la vendeuse m’a demandé si nous étions ensemble, moi et le très beau jeune homme qui me suivait dans la queue. J’ai regardé mon voisin d’un air gourmand et j’ai dit : “Pas encore.” Gêné, il a fait comme s’il n’avait rien entendu…
Un déménagement et trente kilos de moins plus tard, je faisais la queue dans une boulangerie quand la vendeuse m’a demandé si nous étions ensemble, moi et le superbe inconnu qui était derrière. Il m’a regardé d’un air coquin et a dit : “Pas encore.” J’ai souri.
Le regard de l’autre a joué dans ma vie un rôle de détonateur. L’envie de plaire m’a amenée à faire tous les régimes du monde. »